Press Review

« Let's Start »: un album totalement réussi, totalement achevé. À cent coudées au-dessus de l'habituelle production électronico-planante !
Philippe Adler (L'Express)
La musique électronique d'Igor Wakhévitch est d'une construction plus rigoureuse et plus complexe qu'aucune des musiques choisies jusqu'alors par Carolyn Carlson. Cela fait tout un théâtre de rêve où la musique bat d'un battement immense. Les sons qui éclatent vous font passer de ce monde dans un autre.
Pierre Lartigue (L'Humanité)
Rina Schenfeld au Théâtre de la Ville: son solo « Threads » est un véritable numéro de domptage du mouvement. Igor Wakhévitch a tissé autour d'elles des échos sonores qui prolongent les vibrations tactiles de ses mouvements et ajoutent une impression de dérive poétique à un grand moment de danse.
Marcelle Michel (Le Monde)
Que voient-ils ? À quoi songent-ils ? Igor avec son petit aigle nommé "Oracle". (Photo pour l'album "Logos").
Que voient-ils ? À quoi songent-ils ? Igor avec son petit aigle nommé "Oracle". (Photo pour l'album "Logos").
On ne peut plus parler d'un spectacle de Carolyn Carlson sans penser aussi à Igor Wakhévitch pour la musique.
Anne Surger (Le Quotidien de Paris)
« Nagual » d'Igor Wakhévitch. C'est une musique de claviers et de synthétiseurs, étonnante, mystérieuse, dont il faut se laisser imprégner l'âme comme on expose son corps au soleil de l'été. Loin des opiums décibéliques, on en tire un appaisement qui est joie et appel à la vie. Une musique qui fait du bien.
Jacques Bonnadier (Le Provençal)
La musique d'Igor Wakhévitch est surprenante : elle agace et envoûte en même temps caron voudrait pouvoir lui échapper, mais elle vous poursuit. Elle combine aussi bien le cosmique et l'humain.
Jacqueline Cartier (France Soir)
At the « Tata Theatre » : the grandeur of Igor Wakhevitch's composition of music: with great insight and strong creative impulse he has composed the abstract complexities of « The Girl of Sixteen ». Wakhevitch combines the strength of Classical Western and Indian music as well as electronic music to create works that are resonant with magic. The music of Wakhevitch captures the abstract qualities of the philosophy behind « Dashavatara » (the Ten Incarnations of Vishnu). Wakhevitch deals with the growth of human mind, its working toward perfection. One really can enjoy his creativity. There are no pseudo flourishes of bringing Indianims into the score. He does not deliberately force in classical Carnatic or North Indian elements into the composition and in spite of that the score is resonant with their moods and touches. He is capable of recycling Indian music to flow and fit into Western mode. Wakhevitch's music is so complex and abstract that perhaps the dancers were overwhelmed.
Sumitra Kumar-Srinivasan (Mumbai Magazine)
Première scène de la trilogie de Carolyn Carlson au Théâtre National de l'Opéra de Paris, musique d'Igor Wakhévitch : "This-That-the Other"
Première scène de la trilogie de Carolyn Carlson au Théâtre National de l'Opéra de Paris, musique d'Igor Wakhévitch : "This-That-the Other"
La musique du jeune compositeur Igor Wakhévitch auréole, nourrit la chorégraphie. Il renouvelle l'art des vocalises et l'harmonie du piano, la voix des cuivres se mêlant à des pleurs d'enfant, aux désordre des éléments déchaînés sont évocateurs d'un monde où la logique change de camp.
Gilberte Cournand (Le Parisien Libéré)
La musique d'Igor Wakhévitch est une véritable architecture qui apporte son soudainement à l'édifice
Jean-Claude Diénis (les Saisons de la Danse)
L'art d'Igor Wakhévitch n'est pas arraché à la terre que foulent nos pieds et dont nous comprenons les messages, mais à quelque étendue jamais visitée autrement que par le rêve, très haut dans le ciel, ou tout au fond d'un océan.
Philippe Paringaux (Rock and Folk)
La musique composée et interprétée aux claviers, essentiellement aux synthétiseurs par Igor Wakhévitch est une recherche qui se rapproche de celle de certains groupes qui eux aussi tendent vers la jonction de plusieurs genres artistiques. Igor Wakhévitch crée des climats, des ambiances, des espaces proches des paysages de Paul Klee, ainsi que des Nymphéas de Claude Monnet. Une démarche attachante, souvent envoûtante. « Son Magazine » « Hathor » : ce disque vient s'inscrire dans la lignée de Pierre Henry. La musique reste planante au sens allemand du terme. Avec l'emploi intense des synthétiseurs, des percussions et des textes mystiques importants, l'ensemble ne va pas sans rappeler « Tangerine Dream ».
La Gazette de Lausanne
Soirée de gala au Théâtre National de l'Opéra de Paris : première mondiale de "Aor" sur une musique d'Igor Wakhévitch et Jean-Michel Jarre, œuvre mixte pour orchestre symphonique et musique électronique. Sur la photo, Igor monte le grand escalier d'honneur à la suite du Ministre de la Culture, Monsieur Jacques Duhamel.
Soirée de gala au Théâtre National de l'Opéra de Paris : première mondiale de "Aor" sur une musique d'Igor Wakhévitch et Jean-Michel Jarre, œuvre mixte pour orchestre symphonique et musique électronique. Sur la photo, Igor monte le grand escalier d'honneur à la suite du Ministre de la Culture, Monsieur Jacques Duhamel.
Etonnante partition que celle composée par ce musicien. Le spectacle de Carolyn Carlson doit beaucoup du reste à cette composition qui lui sert de squelette et qui le porte à bout de bras. «Le Hérisson » à l'Opéra de Paris, l'œuvre monumentale de Carolyn Carlson: ... un long voyage initiatique sur la musique répétitive d'Igor Wakhévitch où l'électroacoustique se mêle subtilement aux enregistrements de voix, d'instruments d'orchestre et aux « injonctions » de langage parlé et chanté qui fait de ce spectacle de Carolyn Carlson une œuvre parfaitement achevée.
Pierre Julien (l'Aurore)
Festival d'Avignon: la musique d'Igor Wakhévitch est pleine de fureur et de puissance. Elle a des tourbillons, des rafales et des accalmies soudaines, pleines de soleil.
Jacqueline Cartier (France Soir)
Voilà un musicien qui a une conception personnelle de l'univers des sons, dans ses relations avec le cosmos. Une mystique guide ses pas, et Igor Wakhévitch a quelque chose à dire et ose l'exprimer sans se soucier des complications à la mode, sans. recherche non plus des effets spectaculaires
Jean Roy (Diapason)

Igor Wakhevitch

Chapitre inédit et saisissant dans la saga d’Igor Wakhevitch, proche collaborateur de gures telles que Pierre Henry, Yves Saint-Laurent et Pink Floyd, et l’un des premiers compositeurs de sa génération à utiliser les synthétiseurs Moog, Synthi AKS et ARP...

Parmi les artistes pionniers des années 1970 qui ont apporté une dimension poétique au langage de la musique synthétique avant-gardiste et concrète née dans les années 60, Wakhevitch est salué comme une gure culte pour sa série d’albums classiques tels que « Logos », « Docteur Faust » et « Let’s Start », produits entre 1970 et 1979, ainsi que pour son travail de production avec Terry Riley et sur l’opéra de Salvador Dalí, « Être Dieu ». Ce qui est sans doute le plus marquant, c’est qu’il a ouvert un « troisième œil » à la musique synthétique en s’inspirant profondément de la musique classique hindoue et de ses écoles de pensée, ce qui l’a conduit à passer 30 ans en Inde, avant de concevoir ce chapitre magistral de son œuvre visionnaire.

« Voilà un musicien qui a une conception personnelle de l'univers des sons, dans ses relations avec le cosmos. Une mystique guide ses pas, et Igor Wakhévitch a quelque chose à dire et ose l'exprimer sans se soucier des complications à la mode, sans. recherche non plus des effets spectaculaires »

« Kshatrya [L’Œil de l’Oiseau] » est une œuvre remarquable, beaucoup plus tardive, enregistrée dans les années 1990 sur le système personnalisé Mysterious Island 88 de Wakhevitch, et éditée pour cette sortie l’année dernière. Elle s’est imposée à lui comme un moyen de méditation et de réconciliation de son ontologie (il est le petit- ls de victimes de la Shoah) avec sa connaissance du symbolisme hindou, utilisant les modes classiques de la musique indienne et les styles influencés par l’Extrême-Orient de Jean-Claude Eloy, évoquant en permanence des formes d’écoute intenses, hypnotiques et transcendantes, qui activent le subconscient de manière subliminale mais puissante.

En huit parties, il guide l’auditeur dans un voyage allant de mélodies célestes à des dimensions synthétiques de trous noirs en format panoramique, jusqu’à des visions scintillantes du sublime, avant de faire s’effondrer le firmament sur la terre et vice-versa dans un final glorieux, long et chargé d’émotion, où retentissent des cloches d’église élégiaques, des synthétiseurs brûlants et des abstractions profondes.

Longtemps considéré comme une gure culte par les amateurs éclairés, les éloges et l’admiration pour la musique de Wakhevitch (de Demdike Stare à Andy Votel, en passant par Jonathan Fitoussi du GRM) sont inversement proportionnels à la disponibilité de son œuvre, qui reste très difficile à se procurer. Cette nouvelle sortie est donc cruciale, ouvrant un portail vers des mondes encore inexplorés, et offrant une introduction sublime à l’un des artistes les plus discrets mais essentiels de la musique électronique.

Stunning, previously unheard chapter in the saga of Igor Wakhevitch, a close peer and associate of everyone from Pierre Henry to Yves Saint-Laurent and Pink Floyd, one of the rst composers of his generation to make use of Moog, Synthi AKS and ARP synthesizers...

Among the key, pioneering ’70s artists who brought an epic sense of poetry to the language of avant-garde synth and concrete music which emerged in the ’60s, Wakhevitch is hailed as a cult figure for his string of classic albums including ‘Logos’, ‘Docteur Faust’, and ‘Let’s Start’ between 1970-1979, as well as production for Terry Riley, and on Salvador Dalí’s opera, ‘Être Dieu’ (‘To Be God’). Most beautifully, he opened up synth music’s 3rd eye to heavy inspiration from Hindu classical music and schools of thought, leading him to spend 30 years in India prior to the construction of this, a masterful chapter in his visionary canon.

Kshatrya [The Eye of the Bird]’ is a remarkable, much later work, recorded in the 90’s on Wakhevitch’s custom Mysterious Island 88 system, and later edited for this release last year. It came to Wakhevitch as a means of mediating and reconciling his ontology (the grandson to victims of the Shoah) and his knowledge of Hindu symbolism, making use of ancient Indian classical modes and the Far Eastern-in uenced styles of Jean Claude-Eloy, consistently conjuring heady modes of listening, hypnotic and transcendent, that subliminally yet potently light up the subconscious.

In eight parts he navigates a journey from celestial melody through spirit-engul ng, widescreen black hole synth dimensions and glistening visions of the sublime, before seeming to collapse the firmament into the earth and vice-versa in the chapter’s glorious, durational finale brimming with elegiac church bells, sky-scorching synths and deep abstractions.

Long a cult gure to diggers and listeners in the know, the praise and admiration for Wakhevitch’s music (by everyone from Demdike Stare to Andy Votel and the GRM’s Jonathan Fitoussi) is proportionally inverse to the availability of his music, which remains all too hard to come by. This new side is crucial as a portal to worlds unheard, and a sublime introduction for many to one of the most quietly important gures in electronic music.

Kshatrya – The Eye of the Bird

28 mars 2019

À la découverte du musicien d’avant-garde des années 70, Igor Wakhévitch, grâce à Transversales Disques.

Ils sont décidément très forts chez Transversales. Ils ont réussi à nous trouver un album entier inédit du génial Igor Wakhevitch. Joie. Igor Wakhevitch a composé dans les années 70 de nombreux albums expérimentaux majeurs tels que « Logos », « Docteur Faust », « Hathor », etc… En tant que compositeur, Igor Wakhevitch a collaboré avec Salvador Dali, Carolyn Carlson et Terry Riley pour n’en nommer que quelques-uns. Il est considéré comme l’un des premiers compositeurs français à utiliser des synthétiseurs de type Synthi AKS, ARP2600 ou systèmes modulaires Moog. Après avoir passé près de 30 ans en Inde, Igor Wakhevitch a fouillé dans ses archives cette œuvre inédite enregistrée en 1999 sur son système « Mysterious Island 88 ». Ésotérique, sacré et cosmique, » Kshatrya, The Eye Of The Bird » est la suite logique des premières œuvres d’Igor et une œuvre monumentale de musique électronique. Un must !

March 28, 2019

Discovering the avant-garde musician of the 1970s, Igor Wakhévitch, thanks to Transversales Disques.

Transversales has truly outdone themselves. They've managed to uncover an entire unreleased album by the brilliant Igor Wakhevitch. Pure joy. In the 1970s, Igor Wakhevitch composed numerous major experimental albums such as "Logos", "Docteur Faust", "Hathor", etc. As a composer, Igor Wakhevitch collaborated with Salvador Dalí, Carolyn Carlson, and Terry Riley, to name just a few. He is considered one of the rst French composers to use synthesizers such as the Synthi AKS, ARP2600, or modular Moog systems.After spending nearly 30 years in India, Igor Wakhevitch dug into his archives to uncover this unreleased work, recorded in 1999 on his “Mysterious Island 88” system. Esoteric, sacred, and cosmic, Kshatrya, The Eye Of The Bird is the logical continuation of Igor’s early works and a monumental piece of electronic music. A must!

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